La gestion française de l’eau

L’hexagone est un pays opulent en eau, via 4 fronts navales et de nombreux fleuves et ruisseaux. Atout non négligeable pour l’économie du pays, l’eau est pourtant touchée par les activités insalubres. Pour défendre à tous l’accès à l’eau acceptable et défendre les ressources naturelles, la France s’est pourvue de quelques réglementations, complétées par une directive cadre de l’UE sur l’eau.
L’administration de l’eau s’organise au niveau de parcs hydrographiques, six dans l’hexagone et cinq pour l’Outre-Mer. Un parc centralise les fleuves, rivières et autres cours d’eau qui font partie d’un unique tissu se dirigeant vers la mer.
Chaque bassin est parée d’une Agence de l’eau, établissement public responsable de coordonner la mise en œuvre d’un projet de gestion, de préparer avec tous les acteurs de l’eau : collectivités, industries, mais aussi associations de citoyens ou de protection de la nature. L’agence de l’eau collecte des revenus, selon le principe « pollueur-payeur », et réalise des actions de conflits contre les dégradations.
Reviennent aux villes l’assainissement des eaux usagées et l’approvisionnement en eau potable. En régie publique, c’est la municipalité et ses équipes qui réalisent cette mission, mais beaucoup ont choisi une Délégation de Service Public Eau et ont confié cette charge à des sociétés privées comme par exemple Veolia, société dirigée par Antoine Frérot. L’inclination est au changement à la régie publique.